Mais... Comment dégommer ces foutus dieux ?

Les colonies agricoles étaient situées dans les rares zones fertiles du pays de Zadir, à bien des lieues de la ville principale. Elles étaient le fruit de regroupements de dizaines d'agriculteurs, et prenaient désormais la forme de petites villes entourées par de nombreuse cultures qui, à elles seules, nourrissaient la majeure partie de la population zadirienne.

Lezard Valeth avait décidé d'y mener sa prochaine expérience, ou plutôt ses prochaines expériences, qui promettaient d'être simples et rapides, et il l'espérait, d'autant qu'elles seraient certainement couronnées de succès. Une fois terminées, il parviendrait facilement à prendre le contrôle du pays.

Son sort de téléportation l'avait rapidement mené à l'une des colonies les plus réduites, un lieu où, à l'inverse des autres, les habitations n'étaient pas rassemblées au centre des cultures, mais dispersées dans les champs. Une maison à l'écart des autres, qu'il pourrait abandonner le lendemain, ferait parfaitement l'affaire.

Tout en cherchant des yeux l'habitation idéale, le clair de lune lui facilitant la tâche, il repensa aux événements qui s'étaient déroulés quelques minutes plutôt. Il était parfaitement impossible qu'un être humain normal, qu'il soit disciple de Sidas ou Académicien, ait pu le découvrir. Une entité magique aurait pu y parvenir, mais le cercle de transmutation protégeant le laboratoire des intrusions aurait immédiatement fait son effet. Il ne pouvait donc s'agir que d'une chose : une intervention "divine".

Ces êtres pseudo-omnipotents du panthéon, qui passaient pour être très capricieux dans la croyance populaire, avaient sûrement été vexés par ses divers actes, néfastes ou non. Mais il avait finalement attiré le regard des Dieux sur lui, et ils observeraient depuis leur perchoir la future ascension du grand Lezard Valeth.

Car désormais, il disposait de la Pierre des Sages, la Pierre Philosophale qui contenait tout le savoir du monde. Et il comptait bien la mettre à profit.

Il finit par repérer l'endroit idéal : Une maison de petite taille relativement simple, en plein milieu d'un grand champ. Les propriétaires ne parvenaient sûrement pas à tirer suffisamment d'argent de leurs cultures, écrasés par les immenses champs environnants.

Il s'approcha de la maison. A cette heure, les occupants devaient sûrement dormir, le travail de la terre nécessitant un lever avant même celui du soleil.

Lezard Valeth ne s'embarrassait jamais de choses inutiles. Avec un sourire malsain, il cria : "Poison Blow !"

Un nuage de gaz verdâtres se répandit autour de la maison, s'estompant en quelques minutes. Lezard Valeth fit sauter la porte, avant d'entrer pour constater l'ampleur des dégâts. Il ne put réprimer un rire sardonique. Un mari et sa femme, tout deux d'âge moyen, ainsi qu'un jeune garçon ayant presque atteint l'âge d'homme, dormaient paisiblement dans leurs lits. Jusqu'à une mort rapide et sans douleur. Dommage pour eux.

Il entra dans la pièce à vivre, alluma une lampe à huile avant de s'installer à table pour procéder à son étude. Il sortit la Pierre Philosophale, celle qui lui permettrait de renverser les Dieux, et s'apprêta à recevoir toute la connaissance du monde. Car lui, à l'inverse des quelques autres alchimistes arrivés à son niveau, connaissait le moyen d'y parvenir.

Après plusieurs minutes d'efforts, il ne put saisir qu'une seule et unique phrase de la Pierre. Lezard Valeth réprima un sourire. Il aurait dû s'y attendre, cela ne pouvait pas être si simple. Il semblerait donc que l'on ne lit pas dans la Pierre des Sages comme on lirait un livre. Il lui faudrait de nombreuses années d'étude pour en découvrir tous les secrets.

"Quiconque prétend être "Tout" n'est rien de plus qu'une supercherie." La seule et unique information qu'il avait pu extraire. Ainsi donc... Ces crétins du panthéon n'étaient rien d'autre qu'une supercherie ? Voilà qui démontraient une chose : Ils n'étaient pas intouchables, ni omnipotents. Et encore moins indestructibles.

Satisfait de sa découverte, qui confirmait bel et bien ce qu'il avait pensé dès le début, Lezard Valeth décida de procéder à une seconde expérience. Il allait désormais s'appliquer à abattre le système zadirien, et pour cela, sa magie ne serait pas suffisante. Il devrait corrompre, intriguer, manipuler. Des dizaines de projets naissaient dans sa tête, et la plupart d'entre eux seraient plus facilement réalisables par la présence d'un homme de main à ses côtés. Un homme de main puissant, et surtout obéissant.

Il entama alors un complexe rituel alchimique , se servant de la Pierre Philosophale et de sa puissance colossale comme catalyseur. Après plusieurs heures de travail, il poussa un cri de joie. L'homoncule était né.

Le soleil venait de faire apparaitre ces premiers rayons quand Eole se leva, il s'était couché trés tôt hier et comme tout les matins lacha avant toute chose une légére brise sur Zadir. Ces servantes étaient nues, allongées au prés de lui et encore endormies. Il se diriga vers la porte sans bruit, en caressants celui-ci ou en embrassant celle-la. Il ne put d'ailleurs résister à les regarder dormir, cette vu le rendait heureux car elles le rendaient heureux.

Il prit 2 pommes pour déjeuner et de l'eau. La pommes dans la bouches il s'habilla et comme tout les matins inspecta les Cristaux de maintient. Rien à signalé, de toute maniére tout était parfait.

Aujourd'hui, il devait rendre visite à des agriculteurs, ces fournisseurs, et écouter les doléances de leurs voisins sur son travail. Un coup il fait trop froid, un coup il y a trop de vent la seule pensée qu'il a quand il les écoute c'est "Lâchez-moi !"

Bref, il retourna dans le hall d'entré pris son écharpe, qu'il enroula autour de son cou et couvra sa bouche, et son manteau. Eole a une aile, bien qu'il lui en manquait une pour voler il se laissait tomber du bord de son ile puis utilisait son pouvoir pour se ralentir et se déplacer. Durant la chute, il déploya son aile, sous l'effet du vent, il se mit à tourner et se stabilisa en la rétractant presque aussi tôt.

Il... attéri... et commenca à marcher vers la maison des Dialons, le pére, la mére et leur fil.
Il était agréable, même si ils n'étaient pas trés cultivés, comparer à leurs magnifiques légumes. Ils parlaient fort, souvent sans interet mais ils étaient généreux et leur unique fille fesait parti des servantes de Eole. Aujourd'hui, il avait un cadeau pour eux, une bourse de 150 afiduces supplémentaires pour le festin qu'ils ont permi. Il venait d'ailleurs de finir sa pommes et jeta le trognon
trés loin... Son coeur commencé à battre, il ne voyait personne, n'entendait rien, c'était inhabituel.
Il s'éléva à 10 métres du sol pour voir si quelqu'un d'autre était dans le secteur, personne.

-Tien? Ils ne sont pas dehors à cette heure d'habitude? Ils ne m'ont tout de même pas oublier? Impensable!

Il arriva devant leurs maison, les appella, et remarqua que la porte était enfoncé et qu'il y avait de la lumiére. Surpris Eole se précipita à l'interieurs pour voir de quoi il en retourner...

Il était grand. Très grand. Mais aussi affreusement laid. Et totalement dénué d'intelligence.

Lezard Valeth contemplait sa création. Certes, il n'avait pas recherché le côté esthétique, mais force était de constater que cette création n'était pas des plus raffinées. Un humanoïde verdâtre, dont la tête frôlait aisément le plafond, se tenait devant lui. Des jambes courtes, des bras bien plus longs semblant particulièrement puissants, et une tête affreusement petite, en comparaison de la taille de son corps.

La créature cligna stupidement des yeux en voyant Lezard, avant de parler d'une voix rauque :
"Qui t'es ? Je suis où ? J'ai faim."

Parfait. L'âme artificielle que Lezard Valeth avait créée s'était correctement intégrée au corps. Restait maintenant à tester l'homoncule.
"Je suis ton maître." dit-il calmement, un vague sourire aux lèvres. La créature acquiesça lentement, tandis que Lezard attendait patiemment qu'une telle idée s'implante dans son esprit. Il l'avait conçu pour être obéissant et dénué de toute forme d'intelligence, il lui faudrait donc du temps pour bien se faire comprendre.

Après quelques minutes, durant lesquelles l'ogre vert était occupé à réfléchir, Lezard Valeth reprit.
"Soulève cette table" dit-il en désignant le meuble sur lequel il avait procédé à ses expériences. Une lourde table de bois brut. Après avoir mûrement réfléchi, l'homoncule empoigna l'un des pieds de la table, avant de la soulever d'une seule main, sans aucun effort.

Il l'entraînerait à exécuter les ordres plus rapidement. Mais Lezard était satisfait, cet homme de main lui serait bien utile.

Les premiers rayons du soleil apparurent alors. Surpris, il constata que l'expérience avait duré bien trop longtemps. Il était temps de partir, les premiers paysans gagneraient bientôt les champs. Il prépara rapidement un sort de téléportation pour l'homoncule, qui le regardait faire, passivement. Quelques minutes plus tard, la créature était déjà loin.

Lezard Valeth entama l'incantation à destination de propre déplacement, lorsqu'il entendit un cri. Quelqu'un hélait les habitants de la maison. Il n'aurait pas le temps d'achever son sort. Un bruit de course. Il se redressa.

Il avait été stupide de s'attarder. La chaumière renfermerait bientôt un nouveau cadavre.

Un homme apparut sur le seuil.

- Qui es-tu?
Lança froidement Eole. Il jeta un coup d'oeil rapidement dans la piéce, la maison avait l'air vide. Il s'approcha et déjà le vent commençai à souffler.

-Ou sont-ils? Les habitants de cette maison, qu'en a tu fais?

Il attendait la reponse de l'intrus. Eole remarqua divers dessins, cercles et senti une trés légére odeurs de bruler. Il n'était pas sûr de ce que cela voulait dire mais il redouta le pire. Il sourit à la vu d'une petite flaque de sang qui coulait de la table, il savait qu'il s'était pris d'affection pour les habitants mais, tout au fond de lui, leurs morts, si ils l'étaient, l'exité. Cette énergumène était légérement plus petit qu'Eole et bien moins vétu selon lui, mais ils dégagaient une aura semblable. Elle était sombre, puissante et bouillante d'ambitions, de cruauté et d'une certaine forme inconscience. Les deux hommes se regardaient mutuellement et une tension perverse commençait à se sentir entre eux, Eole avait affaire à un vrai danger et savait qu'il ne pourrait pas échapper à une confrontation. Il se sentait heureux, cela fesait longtemps qu'il ne s'était pas amusé avec un humain, il était certes rouillé mais se battre, c'est comme le sexe, ça ne s'oublie pas !

Il avait une attitude et un style de magicien, mais son regard et son sourire plaisait à Eole, il se dit qu'ils auraient pu étre amis dans d'autres circonstances. Quoi que, cela pourrait étre possible s'il survit à Eole.

*C'est un Zadirien, mais il est différent, il sent le sang* pensa Eole.

Le vent venait de s'intensifier autour du maitre des vents, il sourit, passa sa main dans les cheveux et une énorme bourrasque de vent arracha les murs de la maison de bois ne laissant que le parquet intact, ils auraient besoin de place....

"Qui es-tu ? Où sont-ils ? Les habitants de cette maison, qu'en as-tu fais ?"

L'étranger avait pénétré dans la maison, en même temps qu'une curieuse brise bien trop fraîche, même pour un matin comme celui-ci.

Il était paniqué. La surprise déformait son visage. Un visage étrange. Jeune, d'une douceur presque irréelle.

Après avoir crié, son regard s'attarda quelques secondes sur Lezard Valeth, avant d'inspecter rapidement la pièce. Un sourire malsain apparut sur ce visage si gentil en apparence, de même qu'une canine proéminente. En quelques secondes, la surprise s'était transformée en joie. Cruelle, jubilatoire. Et la brise était devenue vent.

Tension palpable. Cet homme-là n'était pas humain. A la vue d'une telle jubilation, Lezard Valeth, qui avait gardé une attitude neutre depuis l'entrée de l'intrus, sourit.

Mais ils étaient semblables. Terriblement semblables. Le massacre était désormais inévitable, ils le savaient tous les deux. Lezard Valeth avait confiance en la puissance de sa magie, mais il avait peut-être trouvé un adversaire à sa taille. L'homme dégageait désormais une aura de violence inouïe, et qui allait de pair avec l'intensité des bourrasques.

Lezard Valeth n'avait toujours pas bougé. L'inconnu, quant à lui, passa la main dans ses cheveux, souriant toujours plus. Les murs de la maison s'écroulèrent à la façon d'un château de carte.

Le vent. D'une façon ou d'une autre, cet homme-là maîtrisait le vent. Restait à évaluer l'ampleur de sa maîtrise, qui pourrait même s'avérer particulièrement dangereuse. Comment combattre un tel être ? Il faudrait agir vite, le laisser sans réaction, et l'achever immédiatement. En cas d'échec, le continent aérien sur lequel ils se trouvaient rencontrerait sûrement quelques problèmes.

L'inconnu le toisait toujours, tandis que les bourrasques s'accroissaient. Le sadisme de Lezard Valeth prit le dessus. L'inconnu mourrait, dans d'atroces souffrances. Car Lezard s'approprierait son pouvoir, d'une manière ou d'une autre.

"Qui je suis ? Lezard Valeth. Où ils sont ? Juste derrière moi, dormant tranquillement dans leurs lits. Ce que j'en ai fait ? Libre à toi de te faire une idée."

Un sourire malsain apparut sur ses lèvres, tandis qu'il redressait ses lunettes.

La tension était de plus en plus palpable, tandis qu'aucun des deux hommes ne semblait vouloir se décider à attaquer. Contrairement à l'autre, Lezard Valeth mettait ce répit à profit. Il aurait besoin d'un bouclier efficace, si sa prochaine attaque échouait.

Tandis qu'il incantait silencieusement, la véritable nature de l'inconnu se révélait peu à peu, il était impatient d'en découdre.

Lezard Valeth leva la main. Il faudrait jauger son niveau, tôt ou tard. Le moment était venu.

"Lightning Bolt !" L'éclair jaillit de sa main, en direction d'une victime qui n'aurait pas le temps de réagir. Mais si toutefois il réalisait l'impossible, Lezard Valeth serait prêt.

1 seconde! 1 seconde c'est le temps qu'il avait fallu à l'unique aile pour s'interposer entre l'eclair et Eole.

-Valeth? L'enfant Valeth?, se nom lui disait quelque chose, le massacre à l'académie, hein?

Il était toujours caché derriére son aile, et en la repliant, le buste en avant, lui dit:

-Je vais donc tuer la terreur de tout les magiciens, ne pouvant s'empécher de rire il ajoutat, je te ferai au moins l'honneur de me presenter !

Le vent l'emporta à 5 métres au dessus du sol, il volait mais un petit tourbillon sous son corps était visible.

-Je suis Seigneur Eole Aerith, Maitre Suprême des vents !

A ces mots 2 lames de vent se diriga vers Lezard, qu'il évita en sautant deux fois en arriére.

Le champs où se déroulait le conflit était situé à 20 métres du bord des colonies. Eole était persuadé que son adversaire ne pourrait pas voler, il utiliserai ça a son avantage. Son aile lui fesait encore un peu mal, le lighting bolt était plus tôt bien chargé et l'avait surpris.

*Mais? Quel est la nature de sa magie? Il doit obligatoirement faire une incantation... MAIS !!!*

Eole n'était pas sûr de sa pensée, il devait vérifer ça! 6 lames de vents furrent envoyées vers Lezard, Eole dressa son "bouclier" et se projeta le poing serré vers son adversaire,Valeth avait réussi de dévier quelques lames et d'esquiver les autres. Le vent suivait son maitre, et au contact des deux ennemis une énorme rafale de vent s'abati sur eux créant un nuage de poussiére. Lezard en sorta, lançant des FIRE LANCE en répétition. Il était suivi de lames de vents. Les deux adversaires sourits ce n'était pas un combat, il s'agissait d'un jeu.

Soudain, un énorme flash bleu éclata aveuglant Eole, son sceau était trop faible pour contenir sa véritable nature. Il se prit une attaque de Lezard, il recula puis aprés s'étre stabilisé il retourna dans les airs. Eole était monté un peu plus haut et levant les bras il hurla de joie, son rire était térrifiant. Le sol commençait à trembler un petit à petit une tornade apparu autour d'Eole, à chaque seconde elle gagnait en intensité, le ciel devenait noir, sombrit par les nuages, les arbres, les maisons, les paysans trop curieux étaient emportés Lézard était, pour l'instant encore, assez loin pour etre aspiré mais les vents commençaient à devenir trés trés puissants et il ne tiendrait pas longtemps ainsi...

[HRP: oui, oui je sais je fais agir l'adversaire, bah vous savez quoi? J'ai l'autorisation ! Et blam dans le c** ]

Ainsi, ce fou furieux n'était autre que l'homme qui "fournissait" le vent à Zadir. En tant que responsable du trafic des zeppelins, il bénéficiait d'une grande influence dans les hautes sphères du pays, mais préférait resté cloîtré dans sa citadelle aérienne, véritable lieu de débauche.

Sa nature de Lithien et son contrôle total sur le vent le rendrait extrêmement dangereux. Afin de mener ses plans à bien, Lezard Valeth aurait besoin du maximum de pouvoir, et il obtiendrait le sien, d'une manière ou d'une autre.

Pendant plusieurs minutes, les deux adversaires s'étaient livrés à de nombreuses passes d'armes qui leur avait permis d'analyser les techniques de l'autre. Les quelques sorts mineurs qu'il avait lancé sur son adversaire ne l'avait absolument pas épuisé, et il avait à présent terminé de réciter l'incantation de son bouclier.

A sa grande surprise, le dernier de ses sorts de feu avait touché son adversaire, le blessant légèrement.

Une forte lumière bleue apparut, disparaissant en quelques secondes. Le Seigneur des Vents étaient transfiguré. Quelques secondes plutôt, une joie perverse émanait de lui. A présent, un fou sanguinaire au rire incontrôlable s'élevait dans les airs, déchaînant une terrible tornade détruisant les alentours.

Ce mystérieux changement de personnalité était probablement en lien avec sa terrible puissance. Lezard Valeth se promit d'y réfléchir, Mais à présent, sa priorité était de calmer ce monstre. Et pour ce faire, un simple sort ne suffirait pas.

Lezard Valeth disposait d'une puissante magie élémentale à deux vitesses : des sorts peu puissants aux incantations rapides, qu'il avait utilisés jusqu'à présent. Et des "évolutions" de ces derniers, aux incantations bien plus longues, mais à la puissance dévastatrice.

La tornade se rapprochait. Lezard Valeth sourit, redressant une fois de plus ses lunettes. Il agit.

Sentant un tel flux de puissance couler dans ses veines, Lezard Valeth perdit son calme. Éclata d'un grand rire.

Deux démons se faisaient à présent face.

"If ye trust that thy eternal bonds may be broken, then let my words be as a vengeful blade upon thee! Cosmic Spear!"

Alors que la tornade se rapprochait toujours plus, une lance démoniaque d'une taille colossale à la lame couverte de runes fendit le sol, plusieurs mètres derrière le mage, avant de s'élever dans les cieux;

La tornade se rapprochait. Lezard Valeth ne pourrait pas esquiver. Peu importe. Il s'était préparé depuis longtemps déjà à l'imminence du choc.

La lance fendit l'air, le vent, la tornade. Atteignit sa cible.

Tandis que Lezard Valeth était emporté par les vents déchaînés.



[HRP : Pour un petit aperçu du sort, c'est à partir de 5:55 dans cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=6YWOdmXYNHY]

Avec le vent qui commençait à souffler méchamment, certains Métèques commencérent à se réveiller et à sortir de chez eux pour se rendre compte de la force du vent.
Ils ne voyaient rien mais au loin, dans les champs prés de la seule maison un peu à l'écart du reste de la Colonie Agricole, ils pouvaient deviner qu'un phénoméne anormaux était en train de se dérouler.

Alors, peu à peu, ils se mirent en quête de faire évacuer la colonie agricole.

- Avertissez les citoyens!... Y'a un truc qui cloche ici.

Pendant que les femmes et les enfants prenaient les montgolfiére et les zeppelin de secours, quelques métèques courageux s'approchérent de la zone de combat et observérent la situation.

Cosmic Spear?

Oui cette immense lance venu de nul part qui pénétra la tornade, et taillada le torce et la jambe de Eole.
Elle était déviée par les vents violents et ne le toucha pas de maniére mortel, cependant assez pour l'expluser dans sa propre tornade.

Son corps valsé avec sa création laissant un filé de sang derniére lui. Le sceau de c'était toujours pas refermé mais il savait que lutter de servirait à rien alors il économisait ces forces au besoin. Quand soudain, son dos percuta un arbre qui l'envya valser en dehors de la tornade. Il fut projeté en dehors du continent et dans un derniére effort concentra tout le vent encore disponible pour ralentir sa chute... mais il s'écrasa tout de même comme une vulgaire loque contre le sable chaud du desert....

Suite dans le desert >>>>>

Les quelques courageux Métèques qui s'étaient aventurés prés de la dangereuse zone avaient été stupéfaits: le vent soufflait on ne plus fort et des éclairs déchiraient le ciel avant de tomber toujours au même point.

Cachés derriéres dans les grandes plantations des champs voisins, les colons ne pouvaient qu'assister, impuissants, à la scéne de combat qui était en train de se dérouler devant leurs yeux.

- C'est quoi que ce merdier?...

Il eut comme une grosse explosion qui les sonna pendant quelques minutes puis, tout se calme brusquement. Le silence était de nouveau le maitre des lieux et n'avait laissé derriére lui qu'un champ de planches de bois et de feuillages arrachés par la tempête artifielle.
Les combattants avaient disparu.

- On ne reste pas là et on va prévenir les autorités.