Changement de direction

Eole venez de chez lui, il c'était changé, lavé et équipé dans cette ordre d'ailleurs. Il avait maintenant des vetements foncés, son manteau noir à capuche, une échape noir aussi, et des vetement noir eux aussi, plus précisement un tee-shirt, une ceinture et un pantalon renforcé en cuir. Et biensur ces bottes renforcé en acier et en cuir.

Il s'était senti impuissant dans son aventure dans le tombeau de Kamec et devrait de toute maniéres faire profil bas durant quelques temps.

Il avait sa capuche sur la tête et son écharpe sur la bouche et le nez. Il était sorti de nuit et c'était assuré que personne ne puisse le voir, puis il avait rejoin un groupe de mercenaires, trop saoul pour remarquer sa presence, à travers les rues de Zadir.

Il arriva au Miel des Plaisirs, bondé comme d'habitude et s'installa face à l'entrée, dos contre un mur.
Et attendait, sans conviction, l'arrivé du magicien. La main sur le pommeau de son épée, une arme de duel magnifique, il fixait sans bruit la porte d'entré.

Personne ne pu le reconnaitre car les vetements étaient differants, son attitude, lui qui entre toujours au Miel des Plaisir en riant commandant leurs spécialité s'installa toujours prés des filles, rien ne correspondait à Eole. Il était recherché et pour rien au monde il voulait étre capturé...

A sa sortie des égouts, Lezard Valeth rabattit son capuchon sur sa tête, avant de sortir de la ruelle dans laquelle il se trouvait. Il déboucha immédiatement sur la grande place, bondée à cette heure de la journée. Il la traversa ainsi sans que personne ne lui prête attention, et se dirigea vers le Miel des Plaisirs, lieu de rendez-vous "convenu" avec le Seigneur des Vents.

Compte tenu de sa puissance un peu trop gênante, celui-ci deviendrait soit son ami, soit son ennemi. La première solution semblait de loin la plus intéressante.

Il poussa la porte de ce lieu de débauche, et s'installa sur le côté, dos au mur avec une bonne vue sur la porte. Personne ne lui prêta attention, pas même les serveurs, occupés par les innombrables alcooliques alignés devant le bar. Il avait peu de chance d'être reconnu, son faciès étant assez banal, et les portraits diffusés sur les avis de recherche pas toujours fidèles, mais il restait tout de même sur ses gardes.

Il promena son regard dans toute la salle, mais ne put discerner l'éventuelle présence du Seigneur des Vents. S'étant échappé du Tombeau de Kamec une journée avant celui-ci, il était en fait arrivé au Miel des Plaisirs avec quelques minutes d'avance.

Lezard Valeth, reporta donc son regard sur la porte, qui s'ouvrit quelques minutes plus tard. Un homme enveloppé d'un long manteau noir et le visage encapuchonné se faufila dans la salle, avant de la traverser pour s'asseoir en face de l'entrée. La curieuse excroissance qu'on pouvait discerner dans son dos, ainsi que la puissance qui émanait de lui convainquit Lezard Valeth qu'il s'agissait bel et Bien du Lithien, venu incognito.

Il devait toutefois s'en assurer, et marmonna lentement quelques mots.

L'inscription "Est-ce bien toi, ô Poulet des Vents ?" se grava d'elle-même dans le bois de la table à laquelle était accoudé l'homme encapuchonné. S'il s'agissait bien de son homme, sa réaction ne se ferait pas attendre. S'il s'était trompé, la personne en question ne comprendrait jamais d'où ces mots avaient pu venir.

Eole eu à peine le temps de s'assoir que sur la table en bois, l'ecorce de vernie noir s'écarta et brilla trés légérement. Une inscription magique, c'était audiacieux d'utilisé cela ici. Eole sourit, se leva et passa par la porte arriére laissant un léger coup de vent froid.

Dehors, à l'arriére, il y avait une cours donnant sur les chambres et sur la reserve. Eole remarqua qu'une des chambres était allumée, ils devraient faire attention. Il se cacha dans l'ombre, tira son épée et fit tourner le vent de face pour cacher son odeur.

La porte s'ouvrie, c'était une des filles qui allait à la reserve, Eole ne bougea pas, et soudain la porte se rouvri et un homme qui avait la même odeur que se sorcier à la noix était sorti.

Eole dit:

-Te voilà, c'était inespéré.

Il colla la pointe de sa lame contre son dos et lui dit d'avancer jusqu'à la chambre la plus proche d'eux. Elle était vérrouillée et la fille sorti de la reserve à se moment là. Elle apperçu les deux hommes et par instinct quand la bouche de la jeune enfant s'ouvrit pour lacher un hurlement d'alerte Eole lui trancha la gorge. Un léger souffle pu tout de même sortir mais rien d'assez puissant pour l'alarmer quelqu'un. Une morte la gorge tranchée aucune chance qu'on soupçonne Eole, par contre tout le monde à vu sortir deux hommes capuche sur la tête, la patronne des lieux ménera l'enquéte.

Eole retira sa capuche, et il soupira en disant:

-Dommage, elle était nouvelle... J'aurai pas pu la visiter!

Il rangea son épée et demanda au magicien de déverrouiller la porte. Et s'excusa pour la blague de l'épée, c'était une petite vengeance pour l'abandon au tombeau.

Il devrait discuter de la suite, d'ailleurs il ne savait pas vraiment quel suite. Ils s'étaient simplement battus tout les deux, puis resisté à des vagues de monstres saouls. Finalement ils n'avaient peut etre rien à dire mais le destin à voulu qu'ils se retrouvent, ici.

Lezard Valeth avait prévu une réaction de ce genre. La brusque sortie de l'homme encapuchonné par la porte de derrière, ainsi que le courant d'air froid qui balaya la salle à cet instant confirmèrent son idée. Le Lithien avait une très haute opinion de lui-même, et la voir bafouée par une table l'avait, semble-t-il, passablement énervé.

Il se leva et suivit le plus discrètement possible une jeune servante qui se dirigeait du même côté. Dehors, dans la cour intérieure, celle-ci entra rapidement dans la réserve, tandis que Lezard Valeth était accueilli par une magnifique arme de duel. Les quelques instants qui suivirent laissèrent le temps à la jeune fille de ressortir, et celle-ci fut froidement exécutée lorsqu'elle les aperçut.

Ils étaient deux hommes recherchés, et la moindre perte de temps pourrait les trahir. Lezard Valeth connaissait bien un endroit où ils pourraient parler sans risquer d'être découverts.

-Un corps de plus... Nous devons sortir rapidement, et sans attirer l'attention. Suis-moi.

Il dirigea sa main vers la porte que lui avait indiquée le Seigneur des Vents, et marmonna une courte formule magique qui eut pour effet d'en déverrouiller la serrure. Ils se faufilèrent alors dans une petite chambre relativement confortable, dont la porte fut vite refermée à clé.

Lezard Valeth observa la rue à travers la fenêtre qui se trouvait au fond de la pièce, et l'ouvrit précipitamment. La chambre se trouvant au rez-de-chaussée, il n'eut aucun mal à sauter dehors et fut rapidement suivi par le Lithien, avant de refermer magiquement la fenêtre. Ils se trouvaient à présent dans une ruelle perpendiculaire à l'artère principale dans laquelle se trouvait l'entrée du Miel des Plaisirs. On y distinguait d'ailleurs une certaine effervescence, probablement due à l'arrivée d'une compagnie de soldats qui semblait avoir le célèbre établissement pour objectif.

Lezard Valeth entraîna donc son complice à l'opposée, et découvrit rapidement ce qu'il cherchait : une bouche d'égouts. Il s'accroupit et la souleva rapidement, avant d'annoncer au Lithien avec un sourire goguenard :

-Après toi, cher ami !

Après une longue hésitation accompagnée d'une moue dégoutée, le Seigneur des Vents mit finalement le pied sur le premier barreau de l'échelle. Lezard Valeth le suivit, en prenant soin de refermer derrière lui. Arrivés au niveau inférieur, il entama les négociations :

-Nous sommes ennemis publics, et nos intérêts semblent concorder. Qu'en penses-tu ?

Eole suivait Lézard jusqu'à dans les égouts. Là-bas, Eole laissa tomber sa cape dans les canaux des égoux et s'assis en écoutant son compagnon.

- Quels interets?

Lança Eole, il n'était avec se gamin que par curiosité. Un hors-la-loi aussi puissant doit attirer les problemes et les affrontement. Cool! se disait-il. D'ailleurs ils étaient dans les égouts, donc des adorateurs de Sidas traineraient forcement dans le coin.

-Si je reste avec toi, c'est parce que je t'aime bien! Et que je m'ennuis, je suis ici depuis tellement longtemps et la paix... La paix m'ennuit. Je suis un homme de combat, et un homme comme ça aime se battre. D'ailleurs, les dieux sont effectivement un bon défis, et tu sais se qui fait éxister les dieux? Leurs disciples, si les disciples meurent, ils meurent.
Et la seule maniére que je connaisse pour anéantir un groupe éminemment présent, c'est la guerre. Ils doivent rentrer en guerre, tous les uns contre les autres. Et ça, nous pouvons l'arranger mais nous devrons bien étudier notre coup.

En disant ces mots Eole jouait avec l'eau et son vent créant de petites formes. Lézard avait la décence de ne pas le couper.

-Nous devrions aller chez moi pour travailler, puis quand tout sera finalisé nous nous séparerons et nous commencerons TON avenement. Moi, je serais ton... Ombre...

Il sourit son plan était simple mais trés certainement efficace. Il avait d'ailleurs l'espoir de voir apparaitre ces blagues en personne.

Ils attendèrent trois heures puis Eole proposa à Valeth de le rejoindre avec son arsenal chez lui. Il trouverait de la place dans son manoir pour lui.

-Je t'accepte chez moi, certes, cependant il y a certaines régles à respecter. Premiérement, tu ne touches sous AUCUN prétexte à mes filles. Deuxiément, je reçois beaucoup de personnalité militaire, agricole et politique tu n'interviendras JAMAIS. et troisièmement ta magie ne sort pas de ton laboratoire quand nous somme sur l'ile. Tu es d'accords? D'ailleurs as tu le pouvoirs de créer une salle quasi instantanément?

Il 'attendit la reponse du magicien pour s'envoler vers Celestia, pour preparer son laboratoire. Il était 2 heures du matin et les derniers jours de paix verra lentement le sang couler...

-Nous devrions aller chez moi pour travailler, puis quand tout sera finalisé nous nous séparerons et nous commencerons TON avènement. Moi, je serais ton... Ombre... proposa le Seigneur des Vents.

-Détruire tous les croyants ne sera pas chose aisée. Et à quoi bon supplanter les Dieux, si toutes leurs créations ont disparu ? Par conséquent, nous ne devons pas nous attaquer aux croyants, mais aux croyances elles-mêmes. Et déclencher une guerre me semble la meilleure façon d'y parvenir.
Persuader les gens que les Dieux les ont abandonnés. Là est la solution.
Cependant, Ils ont créé ce monde. Anéantir la religion en Zadir les affaiblira, mais ils seront toujours présents. C'est pourquoi nous devrons prendre le pouvoir au moment opportun, et défier le ciel à l'aide de toute la puissance de ce pays.
Malheureusement, les Dieux sont des êtres immatériels. Nous ne pourrons les atteindre physiquement tant que nous serons pas constitués de la même matière. Les moyens dont nous disposeront alors nous permettront de mener des expériences à grande échelle, afin de passer dans "l'autre monde", le monde invisible des Dieux.
Alors interviendra le Ragnarök, le Crépuscule des Dieux. Ils brûleront, et mourront dans la plus grande souffrance, anéantis par leurs propres créations...
Un monde nouveau émergera, et Moi, Lezard Valeth, en serai le maître incontesté !

Lezard Valeth acheva sa tirade par un rire strident et cruel, sous le regard étonné du Seigneur des Vents. Il reprit rapidement contenance, avant d'annoncer :

-Quant à ta proposition, il va de soi que je l'accepte avec plaisir. Nous devrons cependant rassembler quelques alliés influents, afin de monter plus facilement les Zadiriens les uns contre les autres.

Après quelques heures d'attente, les deux hommes remontèrent à la surface. Il faisait alors nuit noire, lorsque le Lithien prit la parole :

-Je t'accepte chez moi, certes, cependant il y a certaines règles à respecter. Premièrement, tu ne touches sous AUCUN prétexte à mes filles. Deuxièmement, je reçois beaucoup de personnalités militaires, agricoles et politiques tu n'interviendras JAMAIS. et troisièmement ta magie ne sort pas de ton laboratoire quand nous somme sur l'île. Tu es d'accord? D'ailleurs as-tu le pouvoirs de créer une salle quasi instantanément ?

-Penses-tu que je sois homme à ne pas respecter l'hospitalité de mon hôte ? Je ne serai qu'une ombre en ton manoir, et même ses habitantes ne seront pas conscientes de ma présence. Instantanément non, mais je pourrais aménager un grand espace en quelques secondes, même dans la roche la plus dure, répondit Lezard Valeth.

Ils s'envolèrent alors rapidement vers la cité volante, alors que le pays vivait ses derniers jours de paix, inconscient de l'horreur qui s'ensuivrait bientôt...

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